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Vivre avec l’asthme – Agence SoluMed

par | Mai 4, 2021 | Capsule clinique

Dans le cadre de la journée mondiale de l’asthme, on vous partage un témoignage d’une employée qui vit avec cette condition. Nous avons également l’équipe clinique qui a concocté un petit vidéo qui consiste à un rappel de la technique d’administration des aérosols-doseurs.

Vivre avec l’asthme.

J’ai été diagnostiqué asthmatique sévère dans ma première année de vie.
Étant prématuré de 6 semaines et ayant fait une pneumonie dans ma 1ere semaine d’existence, je considère avoir les poumons plus sensibles et/ou plus fragiles aux éléments extérieurs. Mon grand-père était aussi asthmatique et la prédisposition génétique peut aussi être une cause de ma condition pulmonaire. Bien entendu, les causes exactes ne sont pas connues.

Mes parents ont consulté parce que je m’étouffais toujours au biberon et que je toussais beaucoup (plus que la moyenne). L’entourage de mes parents ne voulait pas me garder par peur qu’il arrive quelque chose. Au départ, les médecins n’étaient pas certains que ce soit relié, mais ils disaient que j’avais les poumons engorgés. À la suite d’une visite à Sainte-Justine pour un rhume, les médecins ont alors posé leur diagnostic concernant mon asthme. Comme mes parents passaient beaucoup de nuits à l’hôpital dû à mes crises, le médecin leur a suggéré d’acheter le nébulisateur pour pouvoir me donner le traitement à la maison.

Une fois que j’ai été prise en charge et que j’ai reçu les traitements adéquats cela était beaucoup moins difficile. Lorsque j’avais de grosses crises, je recevais de la cortisone par le biais d’une pompe. Ma mère se souvient qu’à la maternelle la professeure était craintive et qu’aussitôt que je toussais davantage ou que ma respiration devenait sifflante, elle l’appelait pour venir me chercher. Aujourd’hui, l’asthme est beaucoup plus courant, nous en sommes mieux informés donc c’est moins stressant pour l’entourage. Mes crises survenaient surtout le soir et la nuit, mais aussi à tous effort physique trop demandant. Je n’ai cependant jamais eu d’exemption pour mes cours d’éducation physique et ce pendant tout mon parcours scolaire. Il est même démontré que de faire de l’activité physique aide à contrôler l’asthme.

Depuis plusieurs années mon asthme est stabilisé et je n’utilise que les pompes communément appelé ventolin et le flovent au besoin. Mon essoufflement se manifeste maintenant l’hiver au grand froid ou si j’ai un rhume et à l’effort physique. Lorsque je sais que j’aurai à faire une activité essoufflante, je n’ai qu’à prendre le ventolin 30 minutes à l’avance comme moyen préventif. Il en est de même lorsque la saison des allergies ou des rhumes commence, j’utilise le ventolin en prévention dès l’apparition de symptômes pour éviter l’accumulation de mucus.

J’ai également toujours une pompe dans mon sac au besoin. Comme ceci, lors de randonnées en forêt ou en montagne, lorsque j’en ressens le besoin, je n’ai qu’à l’utiliser et je peux ensuite continuer mon activité. Il est certain que je dois faire attention à certaines choses comme la poussière et la fumée. Je suis également allergique aux poils et à la salive des animaux donc j’évite le contact de longue durée et je m’assure de bien laver mes mains après.

Je peux vivre pleinement et ce malgré mon asthme !

 

Texte de
Jessica Bédard
 

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Texte de
Marylène Langdeau
 

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